Écrit par Ouest France
Mercredi, 25 Avril 2012
La communauté de communes Arc Bretagne Sud inaugurera, vendredi 4 mai, les travaux d’extension et de requalification du parc d’activités de l’Estuaire et de la Corne-du-Cerf à Arzal. Visites des entreprises par les collégiens, portes ouvertes pour le grand public, l’opération illustre les échanges entre les chefs d’entreprise et la communauté, et conforte la nécessité de créer du lien et l’existence d’un réseau. Un projet échelonné sur dix ans Lancé dans les années 90, puis soutenu par la communauté en 2001, le parc d’activités, à cheval sur la RN 165, regroupe aujourd’hui 50 entreprises et génère 450 emplois. “Sur une surface de près de 50 hectares, le potentiel est énorme et s’inscrit dans notre stratéSur les 1 250 parcs en Bretagne, la zone fait partie des 162 classées “zone d’intérêt régional”. Prochain objectif : poursuivre l’extension et obtenir, fin 2012, le label “Bretagne Qualiparc”, notamment pour la qualité des équipements publics. Volontariste d’implantation d’entreprises, créatrice d’emploi et de recettes fiscales”, explique André Pajolec, président de la communauté de communes. 13 entreprises ouvrent leurs portes aux collégiens. Lors de l’inauguration, une opération globale menée par les industriels, douze classes de 4e visiteront treize entreprises, le vendredi. Les collèges concernés : Jean Rostand, Sainte-Thérèse pour Muzillac et Saint-Joseph pour La Roche-Bernard. L’objectif est de susciter des vocations, en sensibilisant les jeunes aux métiers locaux et franchir le mur des entreprises pour découvrir un vrai gisement d’emplois. Le week-end, ce sera une opération “portes ouvertes” pour le grand public, afin de montrer la vie quotidienne sur le parc d’activités. A travers cette opération, au-delà de l’attractivité pour de nouvelles implantations, c’est l’illustration du travail en réseau, “une véritable plus-value créatrice de lien dans l’intérêt de tous, qui prolonge l’action initiée par la communauté”, précise Rachel David.Yvon Rialland – ABCI s’est installée dés 2002. Il témoigne de la difficulté à recruter du personnel dans sa branche d’activité : la chaudronnerie industrielle. “Une filière sous tension souvent méconnue des jeunes, déficitaire dans les centres de formation et pour laquelle il faut absolument développer l’apprentissage, ce qui passe par la valorisation des métiers.